mardi 1 juin 2010

Un vélo comme une citrouille

Paraît que le vélo, c’est comme le vélo: ça ne se perd pas. Et si on a jamais été à l’aise sur deux roues, on fait quoi?

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- Qu’est-ce que tu cherches exactement?
- (Sueurs froides, sourire nunuche, tousse tousse)
- C’est quoi la distance que tu as à parcourir entre la maison et le travail?
- 4 miles! (j’ai pris l’info sur googlemaps, je sais même pas combien ça fait en kilomètres)
- Ok… Euh… T’es sur l’Île donc, je te conseille un vélo urbain qui va être agréable à conduire sur un terrain relativement plat et qui aura l’avantage de pouvoir supporter des charges, si tu veux transporter ton ordi par exemple…
- Ok… Euh… Est-ce que je vais suer beaucoup? Je veux dire, est-ce que je vais être obligée de me changer en arrivant au bureau? Et aussi, je demandais quelle est la hauteur maximale de talons avec laquelle on peut pédaler sans se péter la gueule?
-(Sueurs froides, sourire poli, tousse tousse)

Bon, imaginez la discussion qui se poursuit en filigrane, pendant que la voix de la narratrice explique la scène: je parle à Steve de la boutique Le Yéti, coin St-Laurent et Fairmount. J’y suis parce que je sais de source sûre (c’est mon boulot après tout!) qu’ils possèdent une super flotte de vélos urbains… Et puis, j’ai entendu dire (là, fallait que je vérifie me sources) que les mecs qui bossent là-bas ne sont pas mal. Je m’égare.

Je suis donc à la recherche de ze vélo, celui qui me portera, telle la citrouille de Cendrillon, du point A au point B. Je le veux rutilant, beau, grand, fort. Je veux qu’il m’invite au resto et me couvre de fleurs… Euh. Je m’égare. La vérité, c’est que je cherche par tous les moyens d’oublier que le vélo, moâ, j’haïïïs ça. Vade retro souvenirs amers de cette ferraille bleu poudre de la taille d’un bœuf que j’ai jadis possédée et qui m’a mise par deux fois sur le chemin de chauffeurs de bus qui ont voulu attenter à mes jours.

***

Toujours est-il que j’ai fini par faire l’essai de quatre vélos, après avoir répondu au questionnaire de Steve qui devait se tordre de rire derrière sa barbe de trois jours. Mais je vous raconte la suite demain, parce qu’il faut que j’aille appliquer de la glace sur mon tibia.

Demain, j’ai dit.

1 commentaire:

  1. Commentaire tout simple: j'adore ce blogue, je suis conquise!

    Claudia G.

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